Le rouet est garni d'une jante qu'un cerceau, la ceinture, constituée d'un feuillard peut enserrer très fortement : c'est la ceinture du frein (F). Le frein fonctionne à l'inverse d'un frein d'automobile, il faut agir sur lui pour ne pas freiner.
La corde de commande (a), actionnée de l'extérieur du moulin, au niveau du sol, s'enroule autour d'une poulie (b) sur laquelle est fixée un câble (c) qui permet d'agir sur un poteau (d). Celui-ci, accroché de l'autre côté à un poteau cornier (e) peut ainsi monter ou descendre : on l'appelle épée de la bascule du frein. Il reçoit l'extrémité du cerceau (appelé aussi hardeau), qu'il tire ou relâche dans son mouvement. Le mouvement ascendant, qui entraîne le desserrement du cerceau et libère donc rouet, arbre et ailes, est limité par l'accrochage d'une cheville fixée sur l'épée dans une pièce en forme de crochet, qui lui vaut le nom de bec de canard (f).
Cette "sécurité" explique le coup sec que doit donner le meunier sur la corde de commande pour libérer la cheville du bec de canard.
Si on lâche la corde, la masse du levier entraîne ce dernier vers le bas, le hardeau descend, le frein se plaque sur le rouet et les ailes sont immobilisées.