Les Etablissements BRACQ-LAURENT 1879-2009
De Lens à Achicourt
Il ne subsiste qu'une rue Bracq à Lens et une page du Monde Illustré du 24 juin 1922. Le magazine était ce jour-là entièrement dédié à la reconstruction industrielle du Pas-de-Calais, après, la première guerre mondiale.
L'usine d'Achicourt avant sa cessation
d'activité en 1987.
La construction des nouvelles usines à Achicourt, l'usine était reliée directement sur la ligne de chemin de fer Paris Lille et à proximité de la gare d'Arras.
Cette photo est le seul document évoquant Bracq-Laurent à Lens, dès le début de la première guerre mondiale.
Emile Constant BRACQ, le fondateur de l'usine BRACQ-LAURENT à Lens en 1879
Emile Bracq décède la veille de Noël 1926, l'aîné de ses fils, Emile, prend les rênes de l'entreprise. Sous sa houlette, ingénieur des travaux publics, l'usine surmonte les épreuves et vit ensuite une formidable épopée. Entre les deux guerres il fallait produire et encore produire.
Proche de la gare d'Arras l'usine a subi de gros dégâts lors des bombardements de 1940. Elle fut occupée par les troupes allemandes qui pillèrent et réquisionnèrent des machines. Une partie de l'usine s'effondra sous les bombes anglaises en 1944.
Après 1945, la France se reconstruit, l'industrie repart. Bracq-Laurent d'affirme progressivement comme constructeur d'équipements hydrauliques pour le développement des voies navigables et des zones portuaires, et pour le traitement des eaux dans les cités nouvelles. Vers la fin des années 1950 l'usine diversifie ses activités pour l'industrie chimique et les équipements pour les sites nucléaires.
L'usine trouve refuge à Meulan en Seine et Oise entre 1917 et 1919.
Emile Bracq acquiert un site de 70 000 m² à Achicourt sur lequel il fait construire, entre 1922 et 1924, 18 000 m² de bâtiments ultra modernes pour l'époque. La première coulée a lieu en 1924.
Les Etablissements Bracq-Laurent ont été fondés à Lens, dans le Pas-de-Calais, en 1879 sur 5400 m².
Ils comprenaient
- une fonderie de fer où l'on coulait des pièces jusque 20 tonnes,
- un atelier de construction mécanique,
- un atelier de chaudronnerie,
- une aciérie au convertisseur.
Il n'existe pratiquement plus d'archives sur cette entreprise complétement détruite lors de la première guerre mondiale 1914-1918.
Conception René Lagache - Pierre Bracq - 2012