Les meules sont enfermées dans des coffres circulaires en bois, les archures, recouverts d'un couvercle.
La meule inférieure est prise dans le solivage du plancher des meules, c'est la gisante; la supérieure, mobile, qui tourne au-dessus d'elle à une vitesse qu'on évalue à 100 tours par minute, s'appelle courante, ou volante.
L'ensemble des deux meules constitue un "tournant". Leurs dimensions varient peu: diamètre 1m50 environ, épaisseur 0m25 à 0m30, et elles pèsent plus d'une tonne.
On voit sur la photo de droite l'ouverture au centre de la meule, l'oeillard, dans lequel est ancré l'anille, une croix métallique. Cette anille repose sur une tige verticale, le petit fer, et maintient la meule en équilibre. Grâce à un système de levier, la trempure, la distance entre les meules est réglable, ce qui permet au meunier d'utiliser au mieux la force motrice et de moudre plus ou moins fin. Sur cette anille vient se placer le gros fer, vertical, qui transmet le mouvement de l'arbre moteur par l'intermédiaire du hérisson et de la lanterne (voir plus haut).