A gauche le monte sacs en action au rez-de-chaussée.
A droite le système du monte sacs au deuxième étage
Le blé est là; attendons le vent pour l'écraser !
Le second étage abrite également des anciennes machines :
Un nettoyeur de grains (à gauche), cette machine imposante était actionnée par la force du moulin par des poulies et courroies ou engrenages.
Un van ou tarare, servant à vanner le
grain, à le nettoyer de la poussière (à droite)
Au second étage se trouve le grenier du monte-sacs, servant d'entrepôt pour les sacs de grain dans l'attente d'être moulus.
Ce monte-sacs est couplé à l'arbre droit et embrayable par un système de corde et leviers.
Une roue fixée à l'arbre droit transmet par friction (ou frottement sec) le mouvement à son axe où s'enroule le câble du monte-sacs, lequel passe par une ouverture carrée que ferme une trappe.
Une autre roue couplée à cet axe, reçoit une corde sans fin qui permet de manœuvrer le mécanisme et de monter les sacs aisément "à la main" à partir du rez-de-chaussée ou du premier étage.
Nécessaire lorsqu'il n'y avait pas de vent !
Le meunier savait lorsque le sac était arrivé à destination, par le claquement des trappes qui retombaient après le passage du sac.
L'arbre vertical transmet le mouvement venant de l'étage supérieur (par le couple arbre moteur, grand rouet et lanterne), vers l'étage des meules.
Le moulin la tourelle d'Achicourt