Des bains douches Une école ménagère (petit Bapaume) Une école ménagère (Ronville) Une église saint Christophe
Une salle des fêtes Une piscine Un stade
Consultation des nourissons Jardin d'enfants Ecole de filles Ecole de garçons
Outre les logements et jardins pour les cheminots, on a construit cité du Petit Bapaume, des écoles et des bâtiments sociaux, aujourd'hui disparus
Rue Denis Papin Rue Stéphenson
Place Diriquen Rue Henri Lefebvre Rue Léon Say
Achicourt, cité du Petit-Bapaume
Rue de la Briqueterie Rues du Labyrinthe et Edmond Boidin Rond point des acacias
A partir du début de l’année 1919, une gigantesque entreprise de reconstruction fut mise en place et bien entendu, en premier lieu, s’attaqua à la remise en état des voies de communications constituées par les lignes de chemin de fer. Sous l’impulsion de Raoul DAUTRY, administrateur des Chemins de fer du Nord, des milliers de personnes se mirent en chantier avec la plupart du temps des moyens dérisoires et dans des conditions de vie précaires; les équipes logeaient dans des baraquements ou même simplement dans de vieux wagons.
Arras devint rapidement un des centres les plus importants de la région, et Raoul DAUTRY, patron exigeant mais emprunt d’un sens profond du social, exigea la construction des " Cités de Cheminots " qui virent le jour dans les années 1921 à 1925.
Constituées d’abord de baraquements, puis rapidement de logements individuels ou doubles, ces cités connurent simultanément ce que l’on qualifierait aujourd’hui d’amélioration de l’environnement: rues sinueuses, arbres, haies, jardins... " pour éviter l’erreur de la rigueur des cités minières ". C’est ainsi que virent le jour: les cités Ronville, Bucquoy, Petit Bapaume.
Sources : Les documents de l'exposition dans l'église Saint Christophe d'Achicourt du 9 au 11 novembre 1996 sur l'histoire de cette paroisse ainsi que sur les Cités de Cheminots d'Arras et d'Achicourt. Par Messieurs Daniel DÉBUT et Jean-Claude PILLON.
Achicourt par les cartes postales et phographies par Jean-Yves Beaumont
C’est à la guerre 1914-1918 qu’il faut d’abord se référer. Après l’avance allemande d’Août et Septembre 1914 et son arrêt aux portes de Paris, le front s’est fixé en retrait par rapport à cette avance et s’est stabilisé au nord et au sud d’Arras formant ce que l’on a appelé " le front de la bataille d’Artois " et " le front de la bataille de la Somme ". Les lignes de chemin de fer Arras-Lens et Arras-Amiens en formaient en quelque sorte les limites. Toutes les batailles qui se déroulèrent en ces lieux détruisirent tout, y compris bien entendu les installations ferroviaires qui appartenaient alors aux " Chemins de fer du Nord "
Les cités de cheminots
Les chemins de fer (Compagnie du Nord, puis S.N.C.F.) ont été la première administration à développer ce genre d'édifices sociaux pour ses agents.
On comptait 4 cités sur Achicourt et Arras :
- à Arras, la cité Ronville (1) et la cité de Bucquoy (2),
- à Achicourt, la cité du Petit-Bapaume (3) et la cité Pierre Sémard. (4)
Ces cités ont fait l'objet d'une réhabilitation des habitations ou
de la construction de nouvelles maisons et n'abritent presque plus
de cheminots.
Nota : la carte ci-contre date des années 60, toute la zone d'habitation
des 4 As n'est pas encore construite. On voit le faisceau de la gare de triage (5) et le triangle de retournement des locomotives à vapeur (6) qui n'existe plus, et l'arrêt de la ligne Arras - Saint Pol sur Ternoise (7).